Epsig Naiades et Néréides - Gardiennes des Eaux - crédit NPX Photo Vidéo

Les murs murs d’Epsig

EPSIG - Le Gabut La RochelleLors de la réalisation d’une fresque au Gabut à La Rochelle, Marguerite La Rochelaise a fait une nouvelle belle rencontre : EPSIG, artiste urbaine, femme drôle et sympathique qui s’est racontée pour notre plus grand plaisir.

Qui es tu ?
Je m’appelle Epsig, pseudo né du mélange entre les lettres Epsilon et Sigma.
Peintre et Street artiste (peinture et street art végétal) depuis 2018, mes outils de prédilection sont les bombes de peinture, mais aussi l’aquarelle, l’encre et l’acrylique. J’utilise aussi régulièrement la feuille d’or pour apporter de l’éclat à mes réalisations.
Mes créations sont inspirées par la nature qui nous entoure, le monde végétal comme le monde animal. La spiritualité, la géométrie et le symbolisme sont également des thèmes qui enrichissent mon imaginaire créatif.

Quels ont été tes premiers pas ?
Pendant mes études à La Rochelle, en 2017, j’ai fait un stage au Carré Amelot où j’ai travaillé sur un projet du Collectif Réversible pour la réalisation de graff végétal à La Rochelle.
Dans le cadre du « Green Project », je suis allé avec eux sur le terrain et participé à la réalisation des graffs végétaux dans différents quartiers de la ville, apprenant ainsi les différentes techniques utiles à ces créations. J’ai notamment participé à la grande fresque du Gabut (toujours visible aujourd’hui) et c’est ainsi que j’ai commencé dans le Streetart.

Graff végétal EPSIG - CDC ILe de ré
Je suis restée en contact avec le collectif Réversible qui m’ont appelé plusieurs fois pour travailler avec eux sur différents projets sur Paris notamment. Petit à petit je me suis approprié la pratique et me suis lancée… finalement toute seule puisque le collectif Réversible a cessé d’exister.
J’ai notamment réalisé une fresque végétale sur un mur de la Communauté de Communes à Saint Martin de Ré. Mon premier projet en tant qu’artiste affirmée.
Lors du Green Project j’ai rencontré également des graffeurs qui un jour m’ont proposé de venir peindre avec eux. J’ai fait « une vieille croûte »…J’ai adoré et me suis vraiment prise au jeu en me disant je veux faire ça tout le temps !

IRON VS EPSIG La Cuve - Sur les murs de La Rochelle La Pallice mars 2021

IRON VS EPSIG

Ton grand rêve ?
En peinture, réaliser une grande fresque murale lors d’un festival de Streetart !
En graff végétal je rêverai de faire de grandes fresques politiquement engagées sur l’écologie, le rapport de l’homme et la nature sur des lieux symboliques. Faire quelque chose de complètement décalé et porteur de messages.

Epsig Naiades et Néréides - Gardiennes des Eaux - crédit NPX Photo Vidéo

NPX Photo Vidéo

Des projets ?

Le Musée Maritime La Rochelle a réouvert ses portes depuis le 19 mai. J’ai le plaisir d’y réaliser « Abyssos » un nouveau projet de Street Art Végétal du 14 au 23 juin 2021.
 » Territoire de l’imaginaire, les abysses représentent un univers à la fois merveilleux et fascinant, source d’angoisse et d’effroi pour les hommes. Elles sont à l’origine de nombreux mythes, contes et légendes, oniriques ou monstrueux. « 

Parmi ses légendes, le kraken est une des créatures fantastiques les plus connues. Des sagas-nordiques du Moyen-Âge aux œuvres littéraires de Jules Vernes, l’imaginaire monstrueux élaboré autour de ce mythe décrit généralement le kraken comme un monstre marin gigantesque et terrifiant, capable d’avaler hommes et navires, tapis dans les profondeurs extrêmes des océans.

Fantasme monstrueux, le kraken s’est avéré être une créature bien réelle, le calamar géant. Ce céphalopode pouvant mesurer jusqu’à 14 mètres de long et vivant dans les profondeurs extrêmes est encore entouré d’un épais mystère et continue d’alimenter les bestiaires imaginaires.

Cette fresque propose une interprétation plus douce et onirique du mythe du kraken, mettant ainsi l’accent sur les trésors de biodiversité que couvent nos océans et le besoin urgent de les protéger. »

Epsig bombe

Suivez l’actualité d’Epsig sur son site et sa page Facebook.