Rencontre avec Viviane Perez Lorenzo
Toujours en mouvement, en constante expérimentation sur le sujet du monde et de l’humain, Viviane Perez Lorenzo fusionne le numérique et la peinture.
Une belle rencontre de Marguerite la Rochelaise dans son Atelier « Entrez libre » à La Rochelle.
Viviane Perez Lorenzo, en trois mots ?
Sincérité, Expression, Art
Ton plus beau souvenir ?
J’en ai beaucoup ! Des souvenirs de voyages, des expositions que j’ai faites, des vernissages rigolos, des belles rencontres. Ma vie, mon amour… mes souvenirs personnels (rires).
Ton rêve le plus fou ?
J’aimerais beaucoup faire une rétrospective de toute mon œuvre. C’est un peu mégalo (rires). J’ai juste envie de montrer une diversité que l’on peut voir ici à l’atelier mais par petites touches. J’aimerais montrer ainsi toute mon œuvre, mon parcours, mes réflexions artistiques, mes expérimentations en peinture, mes recherches.
Futur(s) projet (s) ?
J’ai un projet d’exposition en Dordogne à Aubeterre sur Drone dans le cadre de l’Ascension de l’Art qui a lieu chaque année. Je vais montrer un travail que j’ai déjà présenté à Bordeaux l’année derniere qui s’appelle « Habiter deux villes » et un autre travail que je n’ai pas montré depuis des années qui s’appelle « Pas de place ». J’ai présenté ce projet « Pas de place » au café théâtre L’Azile en jouant sur l’idée de pas de place au café théâtre, c’est à dire complet, mais en même temps en jouant sur toutes les lois sur l’exclusion à l’époque de Sarkozy. Ce sont des œuvres très étroites ou les personnages eux même sont un peu à l’étroit. C’était pour marquer cette idée d’univers restreint en lien avec cette politique d’exclusion des migrants. Ce projet d’exposition m’émeut beaucoup.
J’ai un autre projet qui me trotte dans la tête. Si j’en avais les moyens, j’aimerais avoir mon propre musée, comme Dali (rires). Comme une Fondation où je présenterais mes œuvres et proposerais des expositions temporaires des artistes que j’aime.
Le(s) mot(s) de la fin ?
Je suis très perturbée par ce qui se passe actuellement dans le monde. Je dirais donc que les mots de la fin serait Liberté et Solidarité. Et d’un point de vue plus personnel d’avoir toujours envie de faire.
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