Comédienne depuis 30 ans, prof de théâtre depuis 25 ans, Sophie Aprea est sortie tout droit du cours Florent après avoir fait deux ans de beaux arts. Ses maîtres : Yves Pignot, excellent professeur d’art dramatique qui lui a donné confiance en elle. Ayant vécu à Paris jusqu’en 2005, c’est là-bas qu’elle a appris le métier, pièces de théâtre, tours de chant, tournages, voix off, émissions de télé réalité, jingles publicitaires etc…

En 2005, elle décide de vivre à La Rochelle, la ville où sont nés ses parents. Elle continue à travailler à Paris, puis elle rejoint le Théâtre de l’Alchimiste pour diriger un atelier théâtre pour apprentis comédiens de 7 à 81 ans.

Une belle rencontre de Marguerite La Rochelaise autour d’un café en terrasse.

Sophie Aprea, en trois mots ?

Libre, passionnée, curieuse.

Ton plus beau souvenir ?

Alors là ça va être long car j’en ai plein ! (rires) Avec ma famille, avec la nature, avec mes voyages, avec le boulot… On est obligé d’en dire un ? C’est comme si je voyais une foule de gens avec des sourires et du soleil. Là toutefois j’ai un souvenir qui me vient Ce n’est pas forcément un de mes meilleurs souvenirs mais ça me fait un truc là (au cœur) donc ça doit compter. J’ai un ami attaché de presse dans la mode qui nous avait trouvé des invitations VIP pour aller au Cirque d’Hiver découvrir plein d’artistes de tous niveaux dans tous les domaines. Nous sommes arrivés ensemble avec quelques artistes de mondes différents et en fait notre ami s’était trompé de jour !(rires). J’ai alors été libérée d’un poids que tu ne peux t’imaginer car je suis incapable de faire quelque promo que ce soit ou d’aller embrasser des inconnus. J’étais en fait tétanisée par cet évènement auquel j’avais toutefois envie d’assister. Du coup, nous nous sommes tous assis en rond par terre sur le Boulevard Beaumarchais, on a fait un petit feu et on a chanté « C’est un maison bleue » de Maxime Leforestier. J’ai passé une des meilleures nuit de ma vie. Ni les gens , ni les flics ne nous ont ennuyé, c’est un super souvenir (rires) Pas très constructif mais vraiment mémorable.

Ton rêve le plus fou ?

Mon rêve d’avenir ou le rêve que je fais la nuit ? Car des rêves d’avenir j’en ai plein aussi… C’est un peu des rêves de petite fille : je crois encre aux fées, au Prince Charmant. Par contre je fais un rêve récurrent la nuit, ça t’intéresse ça ? Je rêve que je communique avec tout et tout le monde, avec des inconnus, des disparus, des objets. C’est comme si j’étais un tout qui communiquait avec tout. Je n’arrête pas de faire ce rêve. C’est à chaque fois comme si j’étais sortie de mon corps C’est très récurrent, plusieurs fois par semaine et depuis des années Ce n’est jamais vraiment le même rêve mais je ne peux pas l’écrire, c’est juste une sensation.

Sophie Aprea – © Tous droits réservés

Futur(s) projet (s) ?

Comme tout le reste j’en ai plein aussi car je fourmille d’idées J’en ai deux qui sont en train de se mettre en route. Une nouvelle pièce de théâtre dans laquelle je vais jouer, une pièce à deux personnages écrite par Annie Dufresne une autrice rochelaise qui s’intitule « Je parle à mon bonnet ». C’est une pièce qui parle de la perte de mémoire sans drame, sans mélo L’histoire d’une romancière atteinte de perte de mémoire et qui doit finir son bouquin. C’est écrit avec énormément d’humour tout en traitant d’un sujet grave. J’aime bien ce côte double et je tiens beaucoup à cette pièce.

Mon second projet est la mise en place d’un stage de théâtre musical. Sur un thème donné qui peut être cabaret, variétés, chansons. C’est un stage que je propose trois fois par an et qui a beaucoup de succès. tellement d’ailleurs que mon projet aujourd’hui et de le proposer encore plus de fois.

Le(s) mot(s) de la fin ?

Oh la la… Qu’est ce que tu veux que je te dise?? Je suis très contente d’être proche de toi, là tout près, car cela fait longtemps que je te suis. Tu es toujours resté présent depuis notre première rencontre en 2014. Je suis ravie que tu m’ais contacté pour cette interview. Je ne sais pas si ce sont de beaux mots de la fin mais c’est en tout cas ce que je ressens.

Sophie Apréa, comédienne qui chante, est aussi une enseignante passionnée © Pierre Meunié

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