Rencontre avec Lonny
Lonny, Une nouvelle artiste à suivre de très près.
Nouvelle voix de la scène francophone sélectionnée au Chantier des Francos, Lonny est admirative de Bob Dylan, Léonard Cohen, Joan Baez ou de Patti Smith, elle porte un imposant bagage de musique folk venue d’Amérique du Nord. Musicienne de talent, elle sublime ses doutes et ses angoisses avec des compositions soignées, des textes poétiques et une voix de velours.
La musicienne, qui s’est lancée en solo il y a peu, a sorti son premier album, Ex Voto en début d’année, et fait le régal des mélomanes avec sa voix douce et ses textes sensibles qu’elle promène sur des sonorités folk mélancoliques, qui pourraient la situer entre deux références du genre, Cat Power et Joni Mitchell.
Une belle rencontre de Marguerite La Rochelaise lors de son passage aux Francofolies de La Rochelle 2022.
Qui es tu Lonny ?
Je fais de la musique depuis l’âge de 6 ans. Je ne fais d’ailleurs que ça…Et suis même un peu obsédée par cela depuis mon enfance. J’ai rapidement su que je me dirigerais là-dedans … par élimination, car je suis nulle dans tout le reste, clairement ! (rires).
Donc j’ai beaucoup travaillé la musique. Du classique à la base, puis je me suis mise à chanter. Ensuite j’ai joué de divers instruments un peu en dilettante : guitare, orgue, violon. J’ai accompagné des artistes au début comme musicienne. Et discrètement à côté de cela j’écrivais mes chansons. D’abord en anglais…Puis en duo en anglais…Puis en français finalement en solo.
Il y a trois ans j’ai rencontré mon premier allié, une des premières personnes à aimer mes chansons : Olivier Boccon-Gibod. Il gère le label Horizons et est aujourd’hui mon producteur, tourneur et manageur. Il m’a notamment aidé à faire un album au Québec. Je me suis petit à petit entourée de merveilleuses âmes qui sont aujourd’hui ma famille, notre famille. C’est ainsi que je me suis retrouvée au Chantier des Francos.
Lonny en trois mots ?
J’ai droit de prendre un peu de temps ? (rires)
Quête, Douceur et Paradoxe.
Ton plus beau souvenir ?
Oh la la ! Je suis actuellement en train d’expérimenter le bonheur, un grand sentiment de joie qui vient souvent avec l’apaisement.
Tout en parlant de cela, j’ai un merveilleux souvenir qui me revient en mémoire en lien avec des paysages, des instants, des présences… Cela s’est passé au Canada, à Tadoussac dans la province de Québec. C’est le lieu idéal pour admirer les baleines bleues. Je me suis retrouvée ici après cinq jours assez intenses d’autostop avec un ami. Un voyage assez punk en fait (rires). On faisait du camping sauvage et j’ai été réveillée au petit matin par le souffle d’une gerbe d’eau émis par une baleine bleue. Un moment fantastique et un moment magique de ce café pris au petit matin devant mon feu de camp à regarder nager cette baleine.
Ton rêve le plus fou ?
Ouh là, mais qu’est ce que je vais te raconter ! (rires) Je voudrais réussir à ne plus avoir peur. Je voudrais me débarrasser de mes peurs . Je n’aime pas ce sentiment et j’ai l’impression que la vie est douce lorsque l’on s’en sépare vraiment. Je sens que je n’en suis pas loin, mais j’ai encore du chemin à faire.
Prochain(s) projet(s) ?
Déjà une tournée cet été. Pas énormément de dates mais de beaux endroits comme le théâtre antique d’Arles, en Corse ou ici aux Francofolies de La Rochelle.
Ensuite une Cigale le 27 septembre 2022 à Paris que je vais vraiment essayer de faire « sur mesure » avec des invité(e)s qui comptent pour moi. Cela va être un gros travail d’écriture.
Je vais aussi réaliser un album pour d’autres gens…mais je crois que je n’ai pas trop le droit d’en parler (rires)…Je garde donc le mystère.
J’ai des musiques à écrire, des projets avec des enfants, des orchestrations. Que de la musique. Et ça me plait !
Le(s) mot(s) de la fin ?
Merci Marguerite, j’espère que tu rencontreras encore beaucoup de belles âmes.
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