Rencontre avec Pamela De Boni
Pamela De Boni est directrice de l’e2sv, la première école exclusivement consacrée aux métiers du spectacle vivant, une formation des Francofolies de La Rochelle.
Une belle rencontre de Marguerite La Rochelaise.
Pamela de Boni, en trois mots ?
Rire, Art, questionnement.
Ton plus beau souvenir ?
C’est hyper dur de ne choisir qu’un souvenir. Je pense plutôt à une forte émotion. J’ai souvenir de mon premier concert à l’âge de quinze ans où ma sœur m’a emmené voir U2 au parc des Princes. Jai un souvenir d’une grande émotion, très intense. Il n’y a pas très longtemps je suis allée pour la première fois au Guggenheim à Bilbao et j’ai découvert cette grande salle avec les œuvres de Richard Serra. J’ai ressenti le même type d’émotion. Je trouve que le plus marquant est le rapport à l’œuvre.
Ton rêve le plus fou ?
Je crois que ce serait d’avoir un lieu culturel idéal qui donne accès à des œuvres contemporaines sans barrières. Un lieu dirigé à plusieurs de façon collégiale où tout le monde serait le bienvenu avec une qualité de programmation et d’ouverture au plus grand nombre.
Futur(s) projet (s) ?
Là je suis à fond sur l’école e2sv. Un projet nouveau pour moi qui vient du secteur culturel. Je monte un projet lié au secteur culturel mais qui est toutefois un projet d’enseignement et de formation. J’ai toujours l’impression de me déplacer en fonction des projets que j’ai conduit. J’ai acquis des savoirs faire qui à chaque fois m’ont demandé une adaptation. C’est cela qui est génial, j’aime conduire des projets. Lors de mon expérience précédente au Carré Amelot, je me suis adaptée au jeune public que je ne connaissais pas. A chque nouveau projet s’ajoute pour moi une nouvelle compétence, un nouveau champ qui fait que je reste toujours curieuse. Le projet de l’école est un beau projet. Et c’est déjà pas mal ! (rires)
Le(s) mot(s) de la fin ?
Rester curieux, toujours. C’est pour moi une des plus belles qualités.
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