Mélanie (Moreau), une Histoire d'Arts, et Marguerite La Rochelaise

Rencontre avec Mélanie Moreau

Historienne de l’Art, Mélanie Moreau est directrice des musées d’Art et d’Histoire de la ville de La Rochelle.

Une belle rencontre de Marguerite La Rochelaise.

Mélanie (Moreau), une Histoire d'Arts, et Marguerite La Rochelaise

Mélanie Moreau, en trois mots ?

Oh c’est dur ça ! (rires). Musée (forcément), curiosité, soif d’apprendre (à travers les gens, à travers les œuvres, à titre personnel… c’est un peu pour ça que je suis là au final).

Ton plus beau souvenir ?

Mon voyage au Japon. J’y suis parti avec des amis il y a une quinzaine d’années environ. J’ai été fascinée par la culture. C’était une découverte incroyable. J’ai eu la chance d’être accueillie chez les gens, une découverte différente que lorsque tu pars comme ça saas point d’accroche. Un des meilleurs mois de ma vie.

Ton rêve le plus fou ?

Il y en a plein en fait ! Je ne sais pas s’ils sont si fous que ça. Pas forcément atteignables mais pas vraiment fous. Faire le tour du monde, ne pas avoir de limites de temps ni d’argent. Mon grand fantasme serait d’avoir mon musée à moi avec ma collection que je mettrais à disposition du public. Avec que des choses que j’aime vraiment, que j’irais peut-être chercher dans d’autres musées d’ailleurs (rires). ça déjà ce serait pas mal. Et enfin rencontrer toutes mes idoles.

Futur(s) projet (s) ?

En projet immédiat je travaille sur l’exposition du printemps en partenariat avec le Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren en Belgique sur les objets qui témoignent des points de contact entre l’Afrique et l’occident entre le XVIe et le XIXe siècle. C’est un chouette projet. L’exposition devrait durer jusqu’à l’automne. C’est une façon pour le Musée du Nouveau Monde d’aborder l’Afrique pour laquelle nous n’avons pas beaucoup de collections et d’évoquer ce pan du commerce triangulaire. Un partenariat très important qui va forcément s’accompagner des questions sur le statut des œuvres et le passé colonial.

En projet à moyen terme nous travaillons sur le projet scientifique et culturel du musée. L’idée étant de définir ou réaffirmer les orientations du musée par rapport à nos collections, par rapport au public aussi. Cela prend du temps à maturer, c’est un processus long qui déclinera ensuite la future programmation et les propositions d’animation notamment.

En projet à plus long terme, même si je l’espère pas trop non plus, c’est le projet de rénovation du Musée des Beaux Arts. Les travaux de la première phase qui concernait le clos et le couvert viennent de s’achever ce début d’année 2024. Il y a maintenant toute la partie intérieure à faire. Nous travaillons déjà dessus mais c’est là aussi un processus long car il faut faire toutes les études préalables, définir si toutes les œuvres rentrent bien comme on veut (rires) tout en acceptant les contraintes financières. C’est un travail qui s’accompagne de phases de préparation , de restauration qui se déroulera sur plusieurs années. Cela avance bien. Et puis c’est quelque chose que l’on ne fait pas cinquante fois dans sa carrière, c’est pour moi une super expérience à la fois stressante et très excitante. J’ai d’ailleurs inventé le mot stressxcitant (rires).

Le(s) mot(s) de la fin ?

Merci à toi déjà. Merci également aux visiteurs qui viennent au musée découvrir et profiter. Notre travail avant tout est à l’attention des gens. J’ai donc envie de leur dire bienvenue et merci.

Musée du Nouveau Monde © Vincent Simon

Musée du Nouveau Monde © Vincent Simon

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