Sam Sauvage, jeune chanteur boulonnais, est un excellent cru du Chantier des Francofolies 2025.

Une belle première rencontre de Marguerite La Rochelaise en cette première journée des Francofolies.

Sam Sauvage, en trois mots ?

Elle commence bien cette question ! (rires) Allez pour me jeter des fleurs : Auteur, en deuxième concert car pour moi c’est ce qui compte dans la musique et que j’adore par dessus tout et enfin libre dans le sens de savoir ce que l’on veut et vivre comme on le veut.

Ton plus beau souvenir ou évènement marquant ?

Il y en a plusieurs mais finalement je vais choisir le premier évènement qui m’a véritablement marqué : c’est ma première partie du concert de Jimmy Sommerville. C’est assez dingue, j’avais 17 ans, j’ai été repéré dans la rue par un programmateur qui m’a abordé en disant j’adore ce que tu fais, j’ai un chanteur anglais pour toi (rires). Je me suis retrouvé propulsé sur une scène face à 2500 personnes, ce qui était énorme pour moi (et toujours aujourd’hui d’ailleurs). J’ai eu la pression de ma vie mais tout s’est bien passé devant ce public qui ne me connaissait absolument pas. J’ai même eu l’honneur d’un rappel. Un moment fort et puissant.

Ton rêve le plus fou ?

Il est simple, enfin pour l’instant très inaccessible. C’est chanter sur la scène de l’Olympia à Paris. Ce n’est pas forcément un rêve personnel mais je l’ai promis à mon grand père quand j’avais 16 ans et que l’on parlait de ma future carrière. A chaque fois que je lui dis que je chante dans un endroit il me répond toujours « oui, et bien c’est pas l’Olympia ». Donc je lui ai promis de le faire un jour, on s’est tapé dans la main en rigolant… et il me le rappelle tous les ans ! (rires). Voilà, c’est un rêve de gosse pour mon grand père.

Futur(s) projet (s) ?

Déjà une tournée prévue cet automne. Un première tournée officielle ou je pars sur les routes avec un van, comme les groupes de rock à l’époque. Une tournée un peu partout en France. Puis il y a forcément une suite que j’ai envie d’écrire. J’ai tellement de chansons dans les bacs comme on dit…Quand et comment je ne sais pas encore exactement, c’est en discussion, j’y travaille beaucoup chez moi et c’est ce qui occupe mes journées en ce moment.

Le(s) mot(s) de la fin ?

Marguerite est très mignonne (rires), je suis ravi de l’avoir rencontrée. Je suis très heureux d’être ici et te remercie d’avoir pris un temps pour moi.

Sam Sauvage © JC Sounalet/Sud Ouest

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