
Xadalu, Petit Nord cherche grand Sud
Dans le cadre de la semaine des Humanités océanes, Intermondes présente « Petit nord cherche grand sud » de Xadalu Tupã Jekupé.
À partir de photographies du XIXᵉ siècle de Charles Kroehle, conservées au Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle, Xadalu propose une réinterprétation décoloniale : des collages, portraits et interventions urbaines qui redonnent voix et visibilité aux peuples autochtones.

© Museum d’Histoire Naturelle de La Rochelle. Charles Kroehle, Crocodile de la lagune de Cuca-cum (Rio Ucayali, Pérou, vers 1888)

Xadalu © Intermondes Humanités océanes

Xadalu © Intermondes Humanités océanes
Une œuvre puissante qui interroge nos héritages coloniaux et réinscrit la présence autochtone dans nos paysages contemporains.
Commissariat : Laurent Vidal.
Xadalu, biographie

Xadalu © Marguerite La Rochelaise
Né à Rio Grande do Sul, Xadalu a des origines liées aux peuples autochtones qui habitaient historiquement les rives de la rivière Ibirapuitã.
Les eaux qui ont baigné son enfance portent l’histoire de Guaranis Mbyá, Charruas, Minuanos, Jaros et Mbones – ainsi que des arrière-grands-parents et arrière-grands-parents de l’artiste. D’origine ethnique inconnue, ils faisaient partie d’un fragment indigène qui a survécu dans des maisons de boue et d’herbe aux abords d’Ibirapuitã, se consacrant à la pêche et vivant autour du feu même après l’extermination des villages de la région.
La révélation de son nom spirituel guarani, Tupã Jukupé, lors du baptême Nhemongarai (rituel de dénomination), par le chef centenaire Karai Tataendy Ocã, fait partie de la reconnexion de Xadalu avec son ascendance indigène.
Aujourd’hui, il se définit comme un instrument de Nhanderu Tupã, car son travail est au service des communautés Guarani Mbya et est devenu une puissante ressource contre l’effacement de la culture indigène dans la région.
Suivez l’actualité de Xadalu sur son site, Facebook et Instagram.
Suivez l’actualité du Centre Intermondes de la Rochelle sur son site, Instagram et Facebook.